SOMMAIRE
En 2010, l'Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies a reconnu le droit à une eau potable salubre et propre comme un droit fondamental, essentiel au plein exercice du droit à la vie et de tous les droits de la personne [3].
Aujourd’hui, 1 personne sur 3 n’est toujours pas en mesure de boire de l’eau potable dans le monde entier. L’accès à l’eau potable et à l’assainissement est incontestablement un droit humain bafoué.
1. L'eau potable, une ressource naturelle de plus en plus convoitée
Depuis 1980, la demande en eau augmente d’environ 1 % par an et on prévoit que cette hausse se poursuive à ce rythme jusqu’à 2050. Cette ressource naturelle devient de plus en plus précieuse et rare.
En Europe, il est courant que l’eau du robinet soit potable. Par exemple, en France, des Agences Régionales de Santé (ARS) ont pour mission de produire de l’eau potable.
Ils effectuent des contrôles pour connaitre la qualité de l’eau en étudiant principalement la qualité du traitement des eaux potables [4].
En Wallonie, c’est la société wallonne des eaux (SWDE) qui s’en charge. Néanmoins, des inégalités existent et beaucoup de pays en développement n’ont pas cette chance comme on peut le voir sur l’image ci-après.
En 2015, l’Assemblée générale des Nations unies a établi un Programme de développement durable à l’horizon 2030. Il se compose notamment de 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) et a pour but de ne « laisser personne pour compte».
Potabilité de l’eau : quelques chiffres
29 % de la population mondiale n’a toujours pas accès à l’eau potable;
Presque 25 % de la population mondiale souffre gravement de stress hydrique (pénurie d’eau)
55 % de la population mondiale ne disposent pas encore de systèmes d’assainissement gérés en toute sécurité;
2,6 millions de personnes décèdent chaque année, soit 5 personnes par minute, des suites de maladies liées à l’eau insalubre;
2 milliards de personnes ne disposent pas de toilettes adéquates – pallier la défécation en plein air améliorera la santé publique et environnementale [2]
2. Puits d'eau potable
Sur le continent africain, c’est l’Afrique subsaharienne qui est la moins bien desservie. Il ne manque pas d’eau, mais bien d’infrastructures pour que l’eau polluée soit rendue potable et traitée.
Selon la Banque Mondiale, 400 millions d’Africains ne disposent pas d’une source sûre d’approvisionnement en eau potable.
Les zones rurales sont souvent très éloignées des réseaux nationaux de distribution d’eau [6]. C’est une réelle problématique puisque 80 % des maladies en Afriques sont d’origine hydrique.
Selon les Nations unies, environ 1,7 millions d’individu décèdent chaque année à cause de la diarrhée, deuxième cause de mortalité au monde après les infections aiguës des voies respiratoires [7].
Pour pallier ce fléau de la potabilité de l’eau, c’est-à-dire qu’on puisse la boire sans risques pour la santé, certains pays en développement tentent de construire des puits d’eau potable.
Néanmoins, il faut s’assurer que des contrôles réguliers de l’eau soient effectués par des personnes qualifiées puisque l’eau du puits peut être contaminée et/ou polluée.
3. Gourdes Tuli : d'une pierre deux coups
Après un voyage humanitaire en Ouganda, Nathalie Peeters, 27 ans, a décidé de créer sa propre entreprise : Tuli. Durant son voyage, elle installait des filtres à eau en céramique dans des écoles et des camps de réfugiés.
Actuellement, 20 millions d’Ougandais ne peuvent pas encore profiter de la potabilité de l’eau [1].
C’est pourquoi elle vend désormais des carafes et des gourdes artisanales en céramique, aux couleurs variées, qui sont fabriquées en Europe.
En effet, elles sont conçues à Bruxelles, la gourde est produite en Ukraine et le bouchon est conçu en Allemagne.
KissPlanet vend d’ailleurs les gourdes créées par Tuli. La céramique est un matériau naturel qui n’altère en aucun cas le goût et l’odeur de votre eau, mais qui supporte le lavage au lave-vaisselle.
Chaque gourde achetée permet de donner l’accès à l’eau potable à un élève ougandais..
Les coordonnées géographiques indiquées sur la gourde sont celles de l’école où un filtre à eau, d’une durée de vie minimum de 2 ans, sera installé afin de donner accès à la potabilité de l’eau. Entre 223 et 700 élèves sont inscrits dans chaque école.
La philosophie de Tuli est de construire un monde où chacun peut boire de l’eau potable, de manière durable. Jusqu’à présent, la création de ces gourdes en céramique a permis d’éviter 232 650 bouteilles en plastique à usage unique en un an et de donner un accès à l’eau potable à 1 257 élèves ougandais.
Résumé des différentes étapes du projet :
- Choix des écoles – en partenariat avec l’ONG locale SPOUTS ;
- Production des gourdes – Tuli donne les coordonnées géographiques des écoles à l’entreprise ukrainienne ;
- Diminution des déchets – le client reçoit sa gourde réutilisable ;
- Installation des filtres à eau en céramique – par SPOUTS;
- Accès à l’eau potable – SPOUTS vérifie les installations tous les 6 mois.
Finalement, il est incontestable que l’accès à l’eau potable est un droit bafoué et que des progrès restent à faire pour venir en aide à ces plus de 2 milliards de personnes [3] qui ne profitent pas encore de la potabilité de l’eau. En tant qu’occidentaux, on ne se rend pas compte de la chance qu’on a quotidiennement de pouvoir bénéficier de sources d’eau potable.
Si ce fléau vous tient à cœur, n’hésitez pas à apporter votre pierre à l’édifice en achetant une gourde Tuli et soutenez ainsi de manière originale la lutte pour la potabilité de l’eau dans le monde.