PAPIER D'ARMENIE

Depuis plus de 130 ans, le Papier d'Arménie parfume les maisons. A cette époque, Auguste Ponsot, chimiste de profession, revient d'un voyage en Arménie. Il a pu constater que la population a l'habitude de brûler du benjoin pour désinfecter l'atmosphère et parfumer les maisons. Il s'agit d'une résine issue d'un arbre, le styrax, qui pousse dans les forêts d'Extrême-Orient et qui contient environ 25% d'acide benzoïque aux propriétés antiseptiques. Sous forme de baume, la précieuse sève a également des effets cicatrisants et expectorants connus depuis l'Antiquité (traitement de l'asthme, de la toux et de l'enrouement).

De retour en France, Auguste Ponsot informe son associé, le pharmacien Henri Rivier, de sa découverte. Il imagine une solution qui permettrait à l'odeur éphémère de la résine brûlée de rester un certain temps dans l'atmosphère et trouve un support, le papier : c'est ainsi que naît le Papier d'Arménie.

L'entreprise du Papier d'Arménie a depuis été transmise à la famille Rivier, Auguste Ponsot ayant vendu ses parts à son associé en 1890. Elle est aujourd'hui encore dirigée par l'arrière-petite-fille d'Henri Rivier, Mireille Schvartz. C'est sous son impulsion que la gamme du Papier d'Arménie s'est élargie.